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Quand on parle de sécurité dans le transport, on pense souvent au chantier. Rarement à la route.
Mais en réalité, le transport de matériaux de construction comporte des risques bien avant l’arrivée au site. Que ce soit des poutres d’acier, des blocs de béton, du bois d’œuvre ou des isolants, ce type de cargaison exige de la vigilance. Le simple fait d’inspecter la marchandise ou de s’en approcher peut entraîner des blessures si on n’est pas bien protégé.
C’est là que l’Équipement de Protection Individuelle (ÉPI) entre en jeu.
Voici pourquoi l’ÉPI compte vraiment dans le transport de construction, pourquoi il est parfois négligé, et comment il protège chaque personne impliquée.
Avant de livrer, on s’équipe
Pas besoin d’être sur un chantier pour porter un casque ou des bottes à cap d’acier. En logistique, le risque commence dès que le chauffeur sort de son camion — que ce soit pour vérifier la marchandise, se présenter à la réception ou s’approcher d’un quai de déchargement.
Des charges qui bougent. Des sangles qui lâchent. Des palettes qui basculent.
Même sur une remorque plateforme, les matériaux exposés ou mal sécurisés peuvent causer de sérieux accidents.
C’est pour ça que des équipements comme les bottes de sécurité, les casques de protection, les lunettes de sécurité et les vêtements haute visibilité ne sont pas réservés aux travailleurs déjà sur place. Ils sont tout aussi importants pour ceux qui effectuent la livraison.
Selon la réglementation de l’OSHA, l’ÉPI est obligatoire dès qu’il y a un risque de blessure en lien avec le travail. Ça inclut les moments de chargement, de déchargement et d’inspection, que ce soit en entrepôt ou sur chantier (OSHA Education Center, 2023).
Depuis 2024, les normes nord-américaines précisent aussi que l’ÉPI doit être bien ajusté — un équipement mal adapté peut causer plus de tort que de bien (Federal Register, 2024).
« Plus de 40 % des incidents sur les chantiers sont causés par une mauvaise utilisation de l’ÉPI. Le problème, ce n’est pas le manque d’équipement, mais souvent le manque de formation. » (Alolabi, 2019).
L’ÉPI fait partie du service
Pour les chauffeurs de plateformes, les équipes de chantier ou toute personne qui touche à la marchandise, l’ÉPI n’est pas une option. C’est un standard.
Et ça reflète l’image de l’entreprise.
Chez MOOV, on le dit souvent — on travaille avec un réseau de partenaires triés sur le volet. Là où certains valorisent la taille de leur réseau, nous, on valorise la qualité. La sécurité est au cœur de ce qu’on fait, et nos partenaires de livraison le comprennent. Ils arrivent préparés, équipés, et prêts à respecter les consignes.
Voici ce qu’on recommande pour chaque transport lié à un chantier :
- Confirmer les exigences d’ÉPI avec le site de réception avant l’arrivée
- S’assurer que toute personne qui manipule la cargaison est bien protégée
- Informer les chauffeurs des risques spécifiques liés aux matériaux transportés
Transporter, c’est aussi protéger
L’équipement de protection pour les chauffeurs est tout aussi important que pour les ouvriers sur place. Et dans notre travail à travers le Canada, les États-Unis et le Mexique, on voit bien que les bonnes habitudes font toute la différence.
Ce billet fait partie d’une série où on partage ce qu’on voit sur le terrain. De la sécurité aux bonnes pratiques, notre but est simple : rendre la logistique plus claire, un article à la fois.
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