Le bois, pilier logistique du Québec
Le bois, ce n’est pas une marchandise comme les autres au Québec. C’est une partie intégrante de notre identité — un lien vital entre les scieries éloignées et les centres urbains, porteur de poids économique et de fierté régionale.
Le secteur forestier québécois est le plus important au Canada, devançant même la Colombie-Britannique (Statistique Québec, 2023). Près de la moitié du territoire est couvert de forêts, et le Québec exporte d’immenses quantités de bois d’œuvre à travers le pays et vers les États-Unis (Ressources naturelles Canada, 2021). Des villes comme Montréal, Québec, Saguenay, Abitibi, Lac-Saint-Jean, Côte-Nord, Outaouais et Trois-Rivières dépendent directement de cette industrie pour vivre.
En 2022, le Québec a exporté plus de 11,8 milliards de dollars en produits du bois (Institut de la statistique du Québec, 2023). Mais ce bois ne se déplace pas tout seul. Qu’il s’agisse de billots sur remorque plateforme ou de bois transformé destiné à des chantiers ou à des distributeurs, la logistique est le moteur silencieux qui fait tourner cette économie.
Chez MOOV, nous spécialisons dans le transport de bois et de matériaux de construction — en toute sécurité, avec fiabilité. Que ce soit des chargements à partir de scieries à Abitibi ou des palettes prêtes à expédier vers Ottawa, nous l’avons fait. Nous savons que déplacer du bois, c’est souvent gérer des chargements hors normes, des sites de cueillette en région, et des délais à respecter. En tant qu’entreprise fondée à Montréal, nous sommes fiers de participer à cette chaîne et de garder le bois du Québec en mouvement.
Mais transporter du bois ici, ce n’est pas seulement une question de routes et de camions. Il y a un tout autre facteur, tout aussi essentiel, que beaucoup de gens de l’extérieur sous-estiment : la langue et la culture.
Le facteur linguistique : le français n’est pas optionnel
Faire des affaires au Québec, c’est le faire en français. Point final. Ce n’est pas une simple courtoisie — c’est une exigence légale et culturelle. Le Québec est la seule province canadienne majoritairement francophone, et le gouvernement protège avec vigueur le statut du français dans le commerce. Conformément à la Charte de la langue française (Loi 101) et à la Loi 96, les clients ont le droit d’être servis en français, ce qui comprend les courriels, les appels, les contrats, et les bons de livraison (Gouvernement du Québec, 2022).
Pourtant, dans l’industrie du transport, l’anglais reste dominant à l’échelle nord-américaine. Cette déconnexion devient bien réelle lorsqu’un chauffeur anglophone tente de charger à une scierie dans le Nord-du-Québec, où le français est la langue exclusive.
« C’est pas tout le monde qui peut expliquer en anglais comment charger une remorque dans une cour de sciage au milieu de nulle part. »
Ce genre de malentendu peut paraître banal. Mais en logistique, ces détails peuvent provoquer des retards, des erreurs de chargement, voire des pertes de confiance. Un chauffeur qui n’a pas compris les consignes. Un client qui reçoit une communication unilingue anglaise. Ce sont des frictions qu’on peut éviter — mais seulement si on reconnaît que la langue est une composante essentielle du service.
Le français, au Québec, ce n’est pas un atout. C’est une condition d’entrée. Et quand le transport ignore cette réalité, c’est toute la chaîne qui ralentit.
MOOV : Spécialiste en transport et trait d’union culturel
Chez MOOV, on ne fait pas que bouger des palettes. On relie des milieux, des industries, des langues.
Être spécialiste logistique au Québec, ce n’est pas juste de posséder les bons outils ou d’offrir un service efficace. C’est comprendre le territoire et ceux qui y vivent. C’est d’être prêts à s’adapter. Et c’est surtout, d’être capables de travailler en français, avec fluidité.
Notre équipe est bilingue. Quand un client à Gatineau nous contacte en français et que le chauffeur assigné vient d’ailleurs au Canada ou des États-Unis, aucun souci. Il n’y a pas de confusion. Un seul point de contact. Nous gérons les communications dans les deux langues. Nous assurons le lien entre le client et le conducteur, sans ne rien perdre dans la traduction.
Nous comprenons aussi les réalités locales : les routes avec restrictions saisonnières, la signalisation en région, les codes culturels dans les cours de scieries à Chicoutimi, ou les quais de livraison à Sherbrooke. Parce que nous sommes basés à Montréal, nous sommes au coeur de cette réalité.
Nous ne voyons pas le français comme un obstacle à contourner. Le français est un avantage compétitif. Et ceux qui le comprennent offrent un service qui se rend plus loin.
Deux mondes, une seule mission
L’industrie du transport au Québec repose sur deux piliers : le bois et la langue.
Chez MOOV, nous mettons ces deux aspects au centre de notre approche. Notre force est de livrer des solutions logistiques solides, sans complication, mais aussi de créer des relations de confiance grâce à une communication claire et respectueuse.
Nos clients — qu’il s’agisse d’une scierie à Chibougamau ou d’un chantier à Montréal — profitent à la fois de notre expertise terrain et de notre compréhension culturelle. Dans un monde où la chaîne logistique est souvent en tension, cette double compétence fait toute la différence.
Au final, une vérité s’impose : au Québec, on ne peut pas dissocier le transport du français. Ce n’est pas juste une question de livrer la marchandise. C’est de le faire en parlant la langue de ceux qui la reçoivent.